Qui est Audrey Thiéry ?

Qui est ?

Née dans une famille de mélomanes, Audrey Thiéry a grandi au milieu des vinyles, des playlists bricolées sur magnétophone et des refrains chantés en chœur lors des fêtes de famille. Un père DJ dans les boîtes de nuit bretonnes pour financer ses études, devenu ensuite programmateur musical des animations du village ; une mère qui donnait de la voix aux mariages, aux baptêmes et aux réveillons… Pas étonnant qu’Audrey ait littéralement baigné dans la musique dès ses premiers souvenirs.

Jean-Jacques Goldman entre doucement dans son univers d’enfant, puis s’y installe définitivement à l’adolescence, au moment exact où arrive sa première guitare.

Un album live déclencheur

Audrey a 8 ans. Elle enregistre Michael Jackson ou A-ha à la radio avant d’écouter tout ça sur son walkman. Dans le salon, on passe Joe Dassin, Souchon, Renaud, les Beatles, Brel. Aux fêtes, les tubes des années 80 tournent sur la piste. Un mélange fait de références parentales et de découvertes plus personnelles tourne en boucle dans ses oreilles. C’est en piquant la K7 audio de sa sœur aînée En public, qu’Audrey tombe vraiment dans l’univers de Goldman. Bien sûr, elle connaît déjà Il suffira d’un signe et elle entend Je te donne chez sa tante le dimanche après-midi, mais certains titres du live s’imposent à elle comme une évidence. Les mélodies, l’énergie… Long is the road devient sa porte d’entrée. Elle ne le sait pas encore, mais quelque chose vient de se passer.

Un véritable choc musical

Quelques années plus tard, ce sont les textes qui prennent toute la place. La mélancolie, les émotions, le regard sur le monde. La sortie de Rouge déclenche un séisme intérieur : des mots forts, universels, parfois ironiques, un peu politiques, profondément humains. Tout cela parle à l’adolescente qu’elle est devenue. Elle replonge dans le répertoire de l’artiste, depuis ses débuts et redécouvre ce qui l’avait marquée enfant, avec des yeux plus adultes.

Audrey tente alors de reproduire à l’oreille, sur sa guitare classique, les accords des chansons qui la bouleversent. Elle décide de s’offrir une guitare folk avec ses économies.

La musique de Goldman dans le partage

Cinq ans passent. Audrey voit enfin celui que tout le monde appelle JJG sur scène, lors de la tournée de l’album En passant, dont la musique comme les paroles résonnent encore plus fort en elle. Internet arrive, les discussions s’enflamment sur les chats. Avec la sortie de Chansons pour les pieds, les rencontres s’organisent sur le groupe « là-bas », un peu partout en France. Elle apprend à partager ce qu’elle ressent face à la musique du « boss », à chanter avec de nouveaux amis, à vaincre sa timidité et à sortir sa guitare pour improviser un bœuf, à traverser la France pour un concert. Ces moments resserrent des liens, dont certains existent encore aujourd’hui.

Écrire : une seconde nature

Déjà, Audrey s’exprime plus facilement à l’écrit. Elle passe des heures à rédiger des textes personnels sur la vie, la musique, à recopier des paroles de chansons et à en chercher les accords de guitare, à faire des comptes rendus passionnés des concerts, des rencontres. Elle écrit beaucoup dans les groupes d’échange de « fans », un mot qu’elle n’a jamais vraiment adopté, préférant parler de passionnés, de communauté.

Vingt ans plus tard, après une première carrière dans la finance, elle entame une reconversion qui sonne comme une évidence : écrire, pour de vrai, pour en faire son métier. En 2023, elle devient rédactrice web.

Une confiance qui compte

Jean-Michel Fontaine, ami de presque 25 ans, est le premier à lui confier des textes pour le site "Parler d’sa vie". Pour Audrey, c’est autant un honneur qu’une marque de confiance. Contribuer à mettre en lumière l’œuvre immense de Jean-Jacques Goldman, avec exigence, précision et respect est un défi de taille, tant la matière est riche et les sources nombreuses. Mais avec le travail remarquable de Jean-Michel comme boussole, tout devient plus simple.

Pour Audrey Thiéry, le propos est simple : contribuer, à son échelle, à aller plus loin dans la compréhension et le partage de ces chansons qui accompagnent toujours sa vie, comme celle de tant d’autres.

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