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Parler de sa vie - Jean-Jacques Goldman
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    Mon autre chemin

    Il y a eu cette coupure électrique qui a plongé l’établissement dans l’obscurité. Le temps d’un clignement d’œil, à peine perceptible si ce n’est par le grésillement des ampoules, puis le groupe électrogène a pris le relai. Un rien, pas grand-chose, mais ce fut assez pour que je puisse prendre la tangente…. Je me suis glissé par la porte de sécurité, à l’instant précis où la serrure électronique s’est déconnectée. Je l’ai entendue se refermer derrière moi, mais qu’importe : j’étais dehors, libre...

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    Espoir

    Lorsque ce maudit téléphone a sonné au beau milieu de la nuit, j'ai d'abord cru que c'était toi qui m'appelais. Est-ce que tu avais des soucis, une panne de voiture ? Un chagrin d’amour ? J’ai décroché en grommelant comme je le fais toujours quand tu me sors de mon lit à la plus mauvaise heure. J'ai bien failli lâcher le combiné en entendant la voix de ta mère au lieu de la tienne. Elle ne m'avait plus adressé la parole depuis ta majorité. Les larmes déformaient ses mots, les rendant presque ina...

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    Laëtitia et l'homme enfant

    Tout a commencé au cours de cette fichue soirée, à laquelle je n’aurais jamais dû mettre les pieds. Chez Elisa. Chloé avait été si insistante, après tout ! Maxime serait là. SON Maxime. Gare à celles qui oseraient poser les yeux sur celui qu’elle convoitait. Ce soir, elle avait prévu de se jeter à l’eau. « Laëtitia, je t’en supplie, tu ne peux pas me faire ça ! C’est toute ma vie sentimentale qui se jouera chez Elisa, j’ai besoin de toi ! — Je suis persuadée que tu t’en sortiras très bien to...

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    Malentendu par procuration

    « Trois, deux, un… Poussière d’étoiles ! » D’un geste délicat, Odile déroula son poignet, ouvrit sa main et laissa s’échapper quelques graines de millet. Tel le peintre, faisant tournoyer son pinceau avant d’effleurer la toile, c’est ainsi qu’elle nourrissait ses petits voisins ailés. Héloïse riait toujours aux éclats lorsque les graines se mettaient à virevolter jusqu’au sol du balcon. Elle admirait les pigeons qui, de leur mouvement de tête maladroit, heurtaient les tommettes en quête de ces t...

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    Je voudrais vous revoir

    Bien cher Jean-Jacques, J’aimerais vous raconter une histoire. Alors que j’arpentais les rues de Montrouge il y a quelques semaines, j’ai surpris mon esprit à vagabonder. L’odeur de la pluie, s’abattant en clapotant sur les pavés, m’a ramenée à mon amour de jeunesse. Cette odeur, c’est la même que celle qui m’a envahie, ce fameux soir du 16 octobre 1965, lors d’une parenthèse enchantée au cœur d’Oxford. Plus de trente ans se sont écoulés, déjà. Et pourtant, les souvenirs de ces instants sont encore vifs dans ma mémoire. Vous en souvenez-vous, seulement ?

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